réveil pour rien...

Une diode, ça change tout ; une del (le français pour led) encore plus. Selon que le point rouge est à gauche des heures ou non, cela signifie que je dois me lever à telle heure – ou pas.
Cela fait des années que ce radio-réveil me suit dans mes insomnies, mes réveils aléatoires, mes nuits sans rêves. Je n’en ai, en fait, que relativement besoin car mon horloge biologique y supplée largement, avec à chaque fois une bonne heure d’avance. Parfois, il me lâche ; alors je ne découvre qu’ensuite que le sélecteur de volume était au minimum et que je n’ai pas entendu Jean-Marc Sylvestre dauber sur le système français.
Ce matin, sept heures : passage de relais entre Nicolas Stoufflet et Pierre Weill. j’ai écouté d’une oreille et d’un œil les titres du journal de Fabrice Drouelle (?), puis je me suis levé pour allumer le mac. J’ai ensuite écouté Maris et Sylvestre se chamailler tout en me lavant les dents.
Et pourtant, pas d’élèves à voir aujourd’hui, ni de cours à assurer. Juste une réunion de prévue à neuf heures pour “sélectionner” les élèves de la prochaine classe de troisième DP (pour découverte professionnelle et non division de parachutistes, même si d’aucuns vont être encore littéralement parachutés chez nous). Las ! la réunion n’a pas eu lieu car les dossiers de l’IA n’étaient pas encore arrivés (eh oui, IA signifie Inspection Académique et non intelligence artificielle, quoiqu’on puisse parfois en douter) et elle a été reportée à lundi après-midi à une heure où, c’est très probable, je serai encore en train de corriger des copies.
Bah ! j’en ai profité, dans une salle des profs quasi-déserte, pour discuter avec deux trois collègues avant de repartir, sous le soleil exactement.
Avant de rentrer, je me suis arrêté pour acheter des livres (voir l’autre post) puis lire Libé (voir autre post) tout en buvant un café.
Comme il va faire chaud aujourd’hui, je ne pense pas ressortir alors ça va être glande, lecture et toutes ces sortes de choses.