encore un peu d'insouciance...
| Ce week-end n'est pas encore le dernier de l'été chômé, mais ça y ressemble. L'insouciance estivale s'effiloche lentement mais sûrement à mesure que le calendrier, les sujets des jités, l'organisation de mon bureau, certains de mes rêves et les programmes télés en général me laissent accroire que la fin des vacances est là. Bon, je reconnais que d'ici quelques jours il va bien falloir que je réactive la fonction réveil de l'appareil situé à côté de ma lampe de chevet et que je me résolve à me raser de près. Ce sont là des faits avérés, n'y revenons pas. Mais pourquoi devrais-je m'inquiéter, m'angoisser, m'agacer, me turlupiner (j'l'adore celui-là !), en un mot me prendre la tête quand les dizaines d'élèves qui m'attendent dès le 4 septembre n'en ont encore rien à foutre et tirent encore leur crampe – normalement ? Bon, je veux bien reconnaître qu'il y a là matière à méthode couet et que j'essaye maladroitement de conjurer un familier sentiment qui n'est pas sans rappeler celui qu'ont dû ressentir les parachutistes de la 101 Airborne avant de sauter dans la nuit noire au-dessus de la Normandie. Mais soyons honnêtes une fois de plus : autant je ne connais pas de profs qui piaffent d'impatience à l'idée de reprendre les cours (à part ceux qui mélangent anti-dépresseurs et rosé-pamplemousse), autant j'en ai ras-le-bol des sous-entendus que les non-profs nous assènent à la dérobée. Et vas-y : alors, elles sont finies les vacances ? et vous reprenez bientôt c'est ça ? alors, ça y est, vous êtes prêt ? etc. etc. c'est épuisant et terriblement répétitif... Putain, mais est-ce qu'on leur demande ça aux autres, à ceux qui n'ont pas fait ce choix (dont personne d'autre ne voulait) d'aler enseigner ? Est-ce quon vient ironiser sur la durée de leurs congés et ricaner insolemment alors que ceux-ci ne sont mêmes pas terminés ? C'est comme si j'allais trouver une femme enceinte (coucou Ange !) et que je commençais à la vanner à l'heure de l'apéro en disant alors, cette grossesse, déjà finie ? et tu reprends quand le boulot, c'est fini les vacances ? Tout ça pour dire que je peux pas dire que je sois réellement mécontent de reprendre le boulot mais que, merde aussi, vous en connaissez beaucoup des gens (à part les enfants, mais ils ont des circonstances atténuantes) qui sont contents de voir s'achever leurs vacances ? Mais bon, c'est connu, les Français sont des veaux, alors quoi depuis normal pour eux que, en cette fin des vacances, alors qu'il pleut comme en automne, de chercher auprès des profs une échappatoire à leur déprime grandissante. C'est de bonne guerre, mais faut pas pousser non plus... Bon sur ce, histoire de ne pas se laisser abattre davantage, un peu de musique et de vidéos... |
 | Alors, spéciale dédicace à Christian et à tous les amateurs de blaxploitation, trois extraits de BLACK BELT JONES de Robert Clouse. C'est un film de 1974 mettant en scène Jim Kelly (à gauche sur l'image), vu l'année précédente dans ENTER THE DRAGON du même Clouse. C'est irrésistiblement mauvais mais ça détend : le générique, le combat dans le dojo et la poursuite. Ensuite, pour tous les fans de PULP FICTION et de Samuel L. Jackson en particulier, cette vidéo montrant son personnage de Jules Winfield, s'il avait été un entraîneur d'une équipe de hockey. |
| Bon, j'en ai d'autres aussi, déjà diffusées mais qui font toujours du bien telles que : - les chats qui parlent ; - Robin Williams expliquant la nature du golf ; - comment dancer comme un blanc ; - les gardiens de chats Ah, la musique... pas de vidéos mais deux liens pour écouter grâce à aurgasm - La Lupe chanter Fever - Lilly Allen interpréter Knock 'Em Out |