l'homme qui aimait les femmes...

Publié le par jeanphi

J'ai déjà évoqué  L'HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES de Truffaut. Une idée cadeau classieuse : le script et dialogue sont disponibles en Librio pour deux euros seulement.

Hier, journal de treize heures de france 2 : agacement de voir la grève des enseignants réduite à une farce de routine appelée défense des acquis et traitée en moins d'une minute. Et on appelle ça le service public. Au moins quand le ministre dit qu'il "supprime une injustice au sein du ministère" pour déguiser une économie budgétaire faite sur le dos des enseignants et, par ricochet, des élèves et des parents, on sait qu'il se fout du monde et n'en a cure. Pourquoi les Français détestent-ils donc les enseignants de leurs enfants ? J'avoue me perdre en conjectures à chaque fois que j'y réfléchis...

Mais respect pour ces anonymes ou non, tels Jean Rochefort, ayant passé une nuit sous une de ces tentes distribuées aux SDF parisiens par une association afin de faire prendre conscience d'un phénomène qui, sous peu, n'émouvra plus personne...
Hier soir, dans l'émission de Faut pas rêver spéciale Italie, je suis tombé sur le sujet consacré à Rome dans lequel j'ai découvert qu'une loi protégeait les chats de la ville au même titre que les vieilles pierres parce qu'ils font partie du patrimoine culturel de Rome ! En voilà une bonne idée.

Publié dans amènes pellicules...

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B
Ahhhhhhhh Charles Denner ! ! !C'est vraiment classieux ce blog ...
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R
Yes ! energie A, 1400 tours, 16 programmes, 359 euros (+ 6 euros d'écoparticipation pour N. Hulot)  payable en 3 fois ! Ah la socitété de consommation !!!Raph
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J
Raph > non ! ni taper, ni se taper ! ! et sinon, t'as trouvé ton bonheur hier ?
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R
Eh ben, on est pas rendu là avec c'que j'lis !!signé Raph : Autre prof, mais inculte celui là, car pas abonné à télérama, qui n'a pas été au cinoch' depuis plus d'un an, qui préfère le camboui de son garge aux manuels scolaires, dont le poste est menacé de suppression chaque année...par contre, j'ai jamais tapé d'élève... je devrai ?
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J
kfigaro > ça fait plaisir de voir un visiteur laisser autant de commentaires, merci encore et ne t'arrête pas !Sur tes remarques, je peux souscrire à ta première et dernière remarque au sens où je leur trouve du sens. Il est vrai que ceux qui ont gardé un mauvais souvenir de leur passage dans le système scolaire "tapent" plus volontiers sur les profs dès que l'occasion s'en fait sentir ; mais ne faisons-nous pas tous la même chose un jour ou l'autre. En revanche la dernière me gêne au sens où elle voudrait ramener les enseignants à une espèce de cliché d'abonné à Télérama (que je suis, merde !) intello et détaché des réalités de la socitété. Tous mes collègues ne ressemblent pas à ça, et tous ne sont pas marié(e)s avec un(e) enseignant(e). Et puis je pense que la culture ne doit pas être réservée à une supposée élite qu'on ostraciserait par ricochet.Enfin je refuse en bloc la deuxième piste en cela qu'elle contient une ânerie et une contre-vérité : je m'explique. L'image du prof "planqué" a vécu, et je n'en remercie pas les derniers gouvernements, en particulier ceux de droite. Désormais, à chaque préparation de rentrée (comme ça va être le cas dès janvier et février où elle va se décider) on commence à regarder la liste des postes menacés par telle ou telle décision rectorale ; plus personne n'est à l'abri, quelle que soit sa situation familiale. Et c'est une des multiples raisons de l'inquiétude des enseignants dont la nécessaire sérénité propice à un travail efficace avec les élèves allait de pair avec l'assurance que, sauf dans les cas de situations choisies, l'on était nommé sur un poste fixe, dans lequel on allait pouvoir travailler. Les vacances scolaires ? Certes, mais en même temps, un enseignant devant travailler face à des élèves, comment faire quand ceux-ci sont en vacances ? Quant à ce treizièmme mois dont tu parles, je t'avoue que je ne la connaissais pas celle-là, c'est une première ! Bon alors disons-le simplement : les enseignants ne touchent pas de treizième mois (j'aimerais bien, note, au moment des fêtes, mais bon) et s'ils sont payés douze mois de l'année, c'est parce qu'on étale leur masse salariale sur douze mois. C'est ce qui permet de museler les enseignants qui sont l'une des rares sinon la seule profession à avoir honte de réclamer des hausses de salaires !Mais merci d'avoir alimenté la réflexion sans lancer d'anathèmes...
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