escapade lyonnaise...

Publié le par jeanphi

Je suis d’un naturel casanier et ne serait-ce l’ingéniosité déployée par certains de mes amis pour me forcer amicalement à sortir de mon antre je friserai la tendance à l’ermitage.

Vendredi dernier, pourtant, répondant avec enthousiasme à une proposition faîte un mois plus tôt à l’occasion de mon anniversaire, j’ai embarqué avec un couple d’amis pour la capitale des Gaules. Là, en effet, en compagnie d’un autre couple apparenté au premier, j’ai ainsi pu assister à un concert des Dresden Dolls qui jouaient au Ninkasi.

Sans vouloir faire de pub à un lieu qui, apparemment, n’en a guère besoin, je dirai que c’est une version début de XXIe siècle de ce que le Bikini toulousain était jusqu’à l’explosion d’AZF, mais en plus tapageur, branchouille et jeunisme commercial. Le fait est que manger un Mr Blonde (un pannini de dinde et de cheddar) avec un demi insipide peut passer pour une expérience hors du commun à qui se contente de peu.

Ce fut mon cas dans la mesure où, tout à mon plaisir d’être avec des gens que j’apprécie et à quelques minutes de voir en concert ce groupe que j’ai découvert grâce à un Mr Blonde, justement, ce genre de détails pesait peu.
La quantité de gens ayant, au mieux, la moitié de mon âge, était cela dit assez irréelle si vous considérez que j’étais dans un lieu de spectacle et non dans mon lycée.
Je pense que je me fais trop vieux pour ces conneries, même si j’ai vraiment beaucoup aimé l’énergie et l’envie manifestées par les deux énergumènes des Dresden Dolls qui nous ont même gratifiés d’une reprise du “Je ne veux pas travailler” de Pink Martini ; mais aussi de quelques mots de français, par courtoisie (“Bonsoir”, “merci”), par souci d’explication (“le drummer il est malade”) et par abus de substance (“Vive la France ! Vive la Résistance !”). La chanteuse est sensuelle en diable, et en joue beaucoup (trop ?), mais elle assure vraiment coté voix et prestation musicale ; quant au “drummer”, disons qu’il tape sur son engin avec l’ardeur d’un bûcheron canadien. Reste que une heure trente, rappels compris, c’est à la fois correct et un peu court à mon goût mais là c’est mon mauvais fond qui ressort.
Le lendemain, parce que le climat lyonnais n’est pas celui de l’Yonne, nous avons prolongé notre séjour en passant une partie de la journée au Parc de la Tête d’Or (pique-nique, baguenaude animalière) avant de terminer l’après-midi par une brocante-vide-grenier sur le boulevard de la Croix-Rousse. Nous n’en sommes rentrés que en fin de matinée, après être passés d’une douceur estivale lyonnaise à un printemps frileux et humide icaunais.
J’ai donc passé un excellent et inhabituel week-end et je le dois à mes amis que je remercie ici encore une fois. Merci donc à Carole et Dominique, pour l'attention (la place) et la ballade, mais aussi à Clémentine et Christophe pour l'hospitalité etc.

ps : pour les amateurs, cliquez sur l’image pour un lien vers le site des Dresden ; ou bien regardez le clip de “Coin Operated Boy” ; ou bien cette reprise (à laquelle nous n’avons pas eu droit) de “I've Got You Babe” qu'il faut voir en entier car elle réserve maintes surprises...

Publié dans ma vie - mon oeuvre...

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J
Carole > yep ! :))<br /> BB > jaloux de quoi au juste ?<br /> Blonde > yep, c'est pas faux non plus...
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M
Aaaaaaaamanda...
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B
C'est vrai que le Ninkasi c'est un peu l'usine. Mais sinon je suis jaloux.
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C
:)
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