no country for old men...

Publié le par jifi



Je n'avais pas eu le temps de voir NO COUNTRY FOR OLD MEN lors de sa sortie auxerroise. A peine était-il programmé qu'il était retiré de l'affiche, et ce même après son succès aux oscars.
Depuis, mon intérêt avait été renforcé par les dithyrambes de domrod, un ami au goût sûr qui écrivait alors, je le cite longuement pour le plaisir :
"Et je ne m'en remets pas. Je reste sans voix. Je ne sais pas quoi dire. Et je ne préfère rien dire. Je veux qu'il continue encore longtemps à se diffuser en moi. Si vous avez l'habitude d'aller au cinéma. Allez voir ce film. Si vous y allez rarement, allez voir ce film. Si vous n'y allez jamais, allez voir ce film. C'est tout. Allez, je retourne à mon syndrome post traumatique."
Enfin, ce matin, en allant au lycée, j'ai aperçu, sur un panneau sucette municipal, l'affiche du film programmé dans la salle qui sert aussi aux concerts, spectacles et autres divertissements de provinciaux. J'en ai donc profité, à une heure assez paisible (entre 17 et 19h), pour enfin découvrir (en vf mais bon) le film des frères Cohen qui y sera encore diffusé jusqu'à mardi.
Je vous en reparlerai davantage dans les jours à venir car, à l'instar de domrod, je dois encore digérer ce grand film. Mais je vous devais, surtout ceux qui, indécis, hésitaient à aller le voir, de vous dire combien grand a été mon plaisir, y compris coupable.
Et puis, regardez l'image ci-dessus, considérez son cadrage, son éclairage, cette sensation que l'ombre de Tommy Lee Jones est en train de prendre la tangente alors que lui, aux aguets, comme un samouraï texan se donne encore le temps de rentrer dans cette chambre. Je crois que je pourrais écrire des pages entières sur ce type de plan, alors un film entier ! A bientôt donc.
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