ultimate fantastic four

Publié le par jeanphi

Je vous ai déjà parlé le mois dernier de mon intérêt pour la collection Ultimates de Marvel. C'était alors à l'occasion de la sortie de la première partie d'une réinvention de Iron Man. Je sais que ce nouvel univers qualifié, au mieux, de "jeuniste" par ses détracteurs, n'emporte pas l'unanimité ; et je suis aussi conscient de l'aspect commercial derrière cette apparente  dévolution à des personnages et des scénarios plus adultes, plus ancrés dans notre réalité. Il n'empêche que la qualité des histoires et, dans bien des séries, du dessin, me suffit. Je laisse à d'autres, comme l'archet vert, le soin de commenter plus à foison et avec qualité le reste de la production comics !
Si je reviens néanmoins sur le sujet c'est en raison de la sortie du n°12 de Ultimates Fantastic Four qui, comme vous l'aurez deviné, reprend les personnages des Fantastic Four mais à la sauce ultimate.
Je n'étais jusque-là que moyennement convaincu par la nouvelle mouture que je jugeais, justement, un peu trop adolescente, un rien trop en phase avec la catastrophique adaptation cinématographique. Et puis je suis tombé sur ce n° qui vient de sortir et rien ne va plus. On peut en effet y découvrir la première partie de "Crossover", une histoire dans laquelle le Red Richards adulescent de l'univers ultimate rentre en contact avec son alter ego de l'univers marvel classique ; il construit un téléporteur pour aller rencontrer son homologue afin de l'aider à combattre Galactus et... c'est là que ça se gâte et je ne vous dirai pas pourquoi tant la surprise est délicieusement effrayante.
Cette surprise, on la doit à Mark Millar, l'un de mes scénaristes préférés, qui a officié dans tout l'univers ultimate, à qui on doit aussi une version uchronique de Superman (Red Son) que je n'ai pas lue et, surtout, celui de Civil War, cette série polémique dont on reparlera dès qu'elle aura été traduite.
Pour ceux qui lisent l'anglo-américain dans le texte je vous conseille cet interview, ainsi que cet entretien qu'il a eu avec Joss Whedon !

Mais ce qui a emporté ma totale adhésion avec "Crossover", c'est le dessin de Greg Land. Ce type, très décrié apparemment dans son pays pour son trait jugé outrancièrement photo-réaliste (on l'accuserait de copier des visages de comédiens), est en fait un jeune émule du grand Alex Ross lequel s'est aussi fait une réputation en créant des personnages plus vrais que nature. Et bien peu me chaud que Greg Land se soit inspiré de Topher Grace (Eric Forman dans That 70's Show, jouait aussi dans TRAFFIC) pour créer son Red Richards. Son dessin , ses cadrages, son souci du détail me suffisent.

Publié dans c'est pas faux...

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