les quatre saisons d'espigoule...
 | Une fois n'est pas coutume, je dois à carole et dom, ces amis dont je squatte la maison au prétexte que je surveille leurs chattes qui se démerdent très bien toutes seules (sauf Keiko qui sait sortir par la fenêtre de la salle de bain, mais pas rentrer), l'excellence de ma soirée d'hier. J'ai en effet vu en dvd LES 4 SAISONS D'ESPIGOULE de Christian Philibert. En recherchant des liens et des infos je suis tombé sur la bande-annonce (visible avec windows média) et ces quelques minutes m'ont redonné le sourire et fait à nouveau rire comme hier soir. Ce film est tout simplement génial ; c'est comme regarder une version longue d'un épisode de Strip-tease, sans le cynisme implicite, mais avec une vraie tendresse. Philibert parle de son village Espigoule, qu'il réinvente, faisant jouer à ses amis et voisins des rôles taillés sur mesures et qui suscitent instantanément l'adhésion. Et c'est lui qui le dit : |
| "Au départ, une idée simple : prendre le spectateur par la main pour l’entraîner au cœur d’Espigoule et lui faire partager le quotidien de ce village pendant quatre saisons. Dix ans de recherche pour tenter d’atteindre un naturel, une authenticité : celle du verbe, de l’accent, de la gestuelle ; leur sens de l’humour et de l’autodérision… Avec le soutien de mes amis d’enfance, acteurs de leur propre rôle, et grâce à leur complicité, j’ai travesti mon village pour le transformer en un monde imaginaire : Espigoule. " Chronique riante mais jamais moqueuse s'étalant sur une année, le film est un concentré de rire et de bonne humeur qui a fait remonter, en ce qui me concerne, la côte de popularité des gens du sud-est en raison de leur sens de l'auto-dérision. Merci encore à carole et dom pour ce cadeau dont je me fais ici le relais : achetez le dvd et faites le connaître ! Pas été au recyclage hier pour cause de flemme et de sieste(s) à rattraper alors je vais peut-être y aller en fin d'après-midi. Ce matin, alors que je buvais le café avec Angélique et Stéphane (je peux l'identifier à présent que mister blonde n'est plus...), on m'a hêlé du portail : c'était à nouveau la voisine qui avait chu. J'ai donc planté mes amis (qui ne m'en voudront pas trop j'espère) pour aller, gaillardement (pieds nus sur les graviers quoi) aider la dame venue me quérir à relever Mme B. Outre que celle-ci s'est à nouveau répandu en remerciements (alors que bon, ce n'est ni un exploit ni une prouesse non plus), elle m'a aussi proposé un porto. J'ai décliné la proposition (trop d'alcools ces derniers jours...) et repoussé l'invitation à plus tard. |