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 | Ce soir, france 3 diffuse, en vf hélas, le vénéneux MULHOLLAND DRIVE de David LYNCH. La genèse du film est, comme toujours, presque aussi intéressante que le résultat final. En effet, ce qui devait être, au départ, le pilote d’une série policière ayant pour cadre Los Angeles et confiée à Lynch lui-même pour, je le suppose, reproduire le miracle de Twin Peaks, se retrouva au festival de Cannes en 2001 en tant que film en compétition, y décrochant même la palme d’or. La série ne vit jamais le jour, en raison des inquiétudes des producteurs et du caractère fantasque de Lynch lui-même. Celui-ci ne déclarait-il pas en son temps que : “ A la télé, l'image est mauvaise, le son est mauvais, et les programmes sont sans cesse entrecoupés de publicités. Le seul élément positif réside dans les feuilletons, même si à présent, les chaînes rechignent à en mettre en œuvre : ils ont trop réalisé de sondages d'opinion. Je me suis laissé persuader de revenir à cause du profond plaisir que j'éprouve à raconter une histoire à l'infini, où vous plongez de plus en plus profondément dans un monde jusqu'à vous y perdre totalement.” |
| A l’époque donc, bien avant de voir le film, j’avais été estomaqué par la beauté classique de la comédienne Naomi Watts. J’avais découpé dans Libération cette photo qui, depuis, orne un coin de mur de ma salle de bains. Depuis, il y a eu d’autres films, comme le grave et beau 21 GRAMMES d’Alejandro Gonzalez Inarritu ; la semaine prochaine on la verra aussi dans le film de David O. RUSSEL, I HEART HUCKABEE’S. C’est comme cela, j’aime beaucoup Naomi Watts. |