rip sydney pollack...

Publié le par jifi

Hier matin, j'ai été réveillé par deux informations aussi antinomiques que possible : l'annonce de la visite de Sarkozy à Rungis et le décès de Sydney Pollack.

Sydney Pollack a, dans les années 70, réalisés cinq de mes films préférés, dans des genres très différents, avec une maestria et une élégance qui défient le temps qui passe. Depuis, il m'avait semblé avoir quelque peu perdu la main mais, pour ces cinq-là, je lui pardonne tout. Or donc, dans l'ordre :
1972, JEREMIAH JOHNSON est un western comme on n'en a plus jamais fait depuis, du genre qui prend aux tripes et ne laisse personne indifférent. J'avais grandi en regardant les westerns manichéens de l'âge d'or hoolywoodien et son film me décilla les yeux pour toujours.

1973, THE WAY WE WERE est à nouveau un film avec Robert Redford plongé ce coup-ci dans une romance  version XXL face à une Barbra Streisand qui en est presque belle.  Je me suis toujours, depuis, souvenu du truc qu'elle lui donne, un matin, pour lutter contre une migraine et qui consiste en un massage des tempes. Allez savoir pourquoi...

1974, THE YAKUZA est le film de yakuzas (bien avant le BLACK RAIN de Rdiley Scott) qui soit crédible quoique ayant été réalisé par un gaijin américain. Sur un scénario de Paul Schrader, avec Bob Mitchum et Ken Takakura (que Scott engagera à son tour !), avec la musique de Dave Grusin, le film est un chef-d'oeuvre, âpre et violent qui mériterait d'être japonais.

1975, THE THREE DAYS OF THE CONDOR est l'adaptation d'un des meilleurs romans d'espionnage (par James Grady) qui réunit, outre Redford, la sublime Faye Dunaway et Max Von Sydow, à nouveau sur une musique de Dave Grusin. Le film dégageait une telle angoisse, une telle désespérance que j'en flippe encore.

1979, BOBBY DEERFIELD est le dernier de mes cinq et, ça tombe bien, mon préféré même si je ne l'ai vu qu'une fois, enfant et que je me base sur mes souvenirs rémanents. Le film qui se déroule dans le milieu de la F1 raconte la rencontre amoureuse entre Al Pacino et Marthe Keller (dont j'étais amoureux depuis La demoiselle d'Avignon et MARATHON MAN, à cause de sn accent) sur fond d'une des plus belles compositions de Dave Grusin. Le film est bien sûr tragique et j'ai pleuré, en son temps, mais que l'histoire était belle bon sang !



Publié dans amènes pellicules...

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