cui-cui !
Comme le disait ce bon vieux Héraclite qui n'enculait pas que des mouches, il est impossible de descendre deux fois la même rivière car... (et là je vous renvoie à vos pénates, ou au Monde de Sophie !). C'est sûrement à ça que domrod a du penser en métamorphosant le petit zinc vu que celui-ci ne se contente pas d'assurer l'inévitable changement dans la continuité mais annonce sans sourciller que "ne disant pas où je vais (ça énerve hein !) je vais où je veux." Et ça, mes ami(e)s, par ces temps douloureux où tout un chacun n'a qu'à la bouche la certitude aveugle de ne promettre que ce qu'il est sûr de tenir et, dès lors, de se placer sous les auspices de la seule vérité, ça démontre une certaine idée de l'indépendance d'esprit qui me botte. Et puis aussi, intituler son premier billet "La part de mensonges dans les légendes", non content d'enfoncer le clou, contribue à donner à l'entreprise une aura de mystère qui me plaît, car elle nourrit le rêve. A présent, toutes ces circonlocutions laudatives mises à part, vous êtes en droit de vous demander pourquoi j'ai illustré ce billet d'un portrait de Nicolas Poussin. C'est votre droit. Ayant prêté le flanc, j'obtempère. |
Domrod s'est choisi, comme avatar (provisoire), un poussin (et la liste des devinettes pas toutes fines qui me viennent à l'esprit – et qui ont dû aussi traverser le sien ! – me file le vertige). Ne parvenant pas à faire une capture d'écran du nouveau site (comme ça je ne me sens pas le moins du monde pirate, tout au plus flibustier), j'ai choisi de me rabattre sur un autre Poussin. Et puis icelui était peintre, et domrod revendiquant plus que jamais son étendard de graphiste-illustrateur indépendant, il m'a semblé judicieux d'associer les deux ensemble. Et enfin, qui sait si, à l'instar de Duncan McLéod, domrod n'est pas un immortel qui, au XVIIe siècle se faisait appeler Poussin et qui, depuis, l'air de rien... Bah ! c'est l'heure d'aller me coucher, v'là que je commence à tomber dans la légende ! |