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C'est en effet demain que ma ville va être à la fois coupée du monde et, paradoxalement, tout aussi totalement et médiatiquement ouverte sur celui-ci. Le siège, rampant depuis des semaines, commencera concrètement dès ce soir, à dix-neuf heures, par l'impossibilité, par exemple, de quitter mon domicile en voiture, l'avenue où j'habite étant interdite à la circulation jusqu'au mercredi 11 minuit. Oui, minuit, alors que je pense bien que les types en collants et vélocipèdes seront bien arrivés d'ici cette heure tardive, mais bon, hein, je ne suis pas non plus au fait de la logistique de ce grand Barnum qu'est le Tour de France. Je sais juste que j'ai l'impression de vivre dans un pays sous-développé, un genre de pays subsaharien traversé par un rallye automobile dont l'organisation agit comme une administration coloniale en pays conquis. Cela dit, pour ceux d'entre vous qui ne connaissaient pas Joigny, je peux cependant vous assurer que vous n'en verrez pas grand-chose, étant donné le trajet de l'étape et ce qui a été prévu. Et en plus, il va probablement pleuvoir comme vache qui pisse, alors. |
| Rappel : le premier jeu de l'été est toujours d'actualité ; je donne un indice : le premier extrait, celui qui ouvre la vidéo, en noir et blanc est un extrait du NIGHT OF THE LIVING DEAD [La nuit des mort-vivants] de George Romero... Rappel bis: Arte diffuse en début de soirée (quelle audace) le BARBARELLA de Roger Vadim. Alors, ne serait-ce que pour le générique permettant d'apprécier la plastique de Jane Fonda en apesanteur (merci Arte !), je vous conseille le détour... |